Le réseau de SCANI comporte de multiples relais. Ils sont souvent situés chez des membres, mais un membre de SCANI, c’est un particulier, une entreprise ou une collectivité. Et quand on parle de collectivité, on parle de plusieurs personnes. Il n’est pas rare que tout le monde ne sache pas ce qu’est un relais ni à quoi ça peut bien servir. Parfois, certains ignorent même leur existence puisqu’on s’arrange pour qu’ils restent le plus discret possible.
Des histoires de relais en rade, nous en avons plein nos carrioles. De la simple coupure de courant à cause de travaux ou d’incidents sur le réseau électrique au petit rongeur qui a décidé de s’employer à grignoter un câble. Mais le cas le plus enquiquinant (principalement parce qu’il faut se déplacer pour remettre le courant), c’est celui du disjoncteur volontairement coupé par quelqu’un qui ne sait pas qu’il va casser un morceau d’internet en faisant ça.
Ce cas arrive majoritairement dans les églises, et très souvent en fin de journée le vendredi ou le samedi après qu’un évènement s’y soit déroulé : la personne qui reste pour terminer de ranger ne sait pas comment éteindre toutes ces lumières et fini donc par attaquer directement le tableau électrique, et PAF le relais de SCANI.
Du coup, QUE FAIRE ? Il y a bien la solution de mettre une étiquette à proximité, mais elle risque de se décoller assez rapidement. On peut aussi envisager le scotch rouge sur le disjoncteur mais le problème de décollement potentiel est le même et entraver le bon fonctionnement d’un disjoncteur n’est vraiment pas une bonne idée.
Nous travaillons de manière très étroite avec le Maillet de Joigny, un petit fablab qui se développe doucement. Nous avons donc cherché un moyen de signalisation forte, de protection d’abaissement fortuit de disjoncteur tout en n’empêchant pas son bon fonctionnement, et voilà le résultat :
Un petit tour d’imprimante 3D avec du PLA (à base de maïs et non de pétrole) rouge, et voilà notre capot en place sur le disjoncteur qui nous a joué des tours ces dernières semaines à l’église de Béon :
Mais ce n’est pas la seule histoire de courant chez SCANI en ce moment. Nous finalisons le tableau électrique de la future salle technique qui abritera quelques serveurs à l’usage de la coopérative mais également de l’association F.E.L.I.N et probablement de quelques autres collectifs dans les mois qui viennent (image d’illustration de cet article). Nous y reviendrons en temps utiles !
Commentaire (3)
kicik| 18 octobre 2020
Très bonne idée mes amis, sauf que là, on est quasi certainement en dehors des clous sur la NF C 15-100 / UTE 18-510 X. Faisez pas les cons, en cas d’accident, la responsabilté pourrait être engagée. Je trouve cela malin et bien foutu mais houlalalala les normes et machin ça craint vous savez bien…. Shusssssssssssssss
bruno| 19 octobre 2020
Tu aurais un pointeur dans la 15-100 qui interdirait ? Sachant que c’est pas fixé et que ça ne gène pas la manœuvre automatique
Yann| 27 novembre 2020
je rejoins bruno , si cela n’entrave pas la protection automatique cela ne sert que de signalisation contre une coupure manuel par non-connaissance.