La semaine dernière, le relais principal du Florentinois, situé dans l’ancien téléport câble de Saint-Florentin, battait un peu de l’aile.
Le jour de l’ascension, il s’est carrément envolé. Vers midi, plus de son, plus d’image … et une cinquantaine de membres de SCANI sur le carreau.
Une petite promenade sur le haut de la crête s’imposait donc. Après avoir commencé par les vérifications d’usage, force est de constater qu’il n’y a tout simplement plus d’électricité dans le local technique qui alimente le relais.
Direction donc le coffret du compteur électrique pour voir si, lui, a du courant. Et il en a. Mais par contre, il a mis sa sortie en sécurité :
Quand un compteur Linky indique « Surtension amont, tel dépannage », on sait déjà qu’on va pas passer une après midi rigolote.
On passe donc un coup de fil aux copains d’Enedis, en charge de gérer le réseau (pas la peine de leur téléphoner parce que votre facture est trop cher ou qu’il manque une prise dans la cuisine, eux, ils ne gèrent que la technique jusqu’au compteur et avant).
Au bout de moins d’une minute (un jour férié !), on tombe sur une personne fort sympathique qui prends note du problème et nous envoi un agent d’astreinte.
Il est sur place moins d’une heure après et commence les investigations.
En effet, il n’y a eu aucune surtension dans le secteur (en tout cas aucun compteur du coin ne l’a remonté), il soupçonne donc une invasion de bestiole ou un truc mal serré quelque part.
Après avoir démonté tout ce qu’il était possible de démonter et testé le courant à tous les points possibles et imaginables, il fini par conclure que c’est le compteur qui est mort et entreprends donc de le changer.
C’est à ce moment précis qu’on a trouvé pourquoi ça n’allait pas :
Elles étaient cachées derrière et dedans, mais totalement invisible dans le boîtier.
90 minutes après son arrivée, le relais était de nouveau alimenté et le nouveau compteur a eu droit à un traitement spécial à base de graisse pour boucher tous les endroits par lesquels nos amis les fourmis pourraient rentrer.
Dans la bataille, nous avons tout de même perdu un serveur sur place, mais rien de bien grave, il fait partie d’un groupe de 4 machines qui ont toutes la même mission (resolver DNS pour les plus technophiles d’entre vous) et les 3 restantes, situées ailleurs dans l’Yonne, ont récupéré la charge de travail instantanément.